Quel joli roman d’apprentissage, que ce premier roman…. Un livre, qui est comme l’enfance, tendre et douloureux.
L’ histoire se passe en Sicile, à Palerme, au coeur de la ville, sous la chaleur et la violence qui y règne. Nous y croisons plusieurs personnages mais essentiellement trois hommes, 3 générations d’une même famille, Rosario le grand père, Umbertino l’oncle et Davidu l’adolescent à la découverte de la vie. Un livre qui nous parle des absents avec justesse, de l’amitié avec force et de la naissance de l’amour avec sensibilité. Et puis, il y la boxe dans ce roman, la boxe comme lien familial, et la boxe comme métaphore de la vie.
Le récit est complexe à maitriser au départ puisqu’on passe d’un personnage à l’autre, d’une époque à l’autre, dans une même page et sans aucune transition, mais cela donne un style et surtout un rythme à l’histoire.
Un regret : ne pas parler italien, et ne pas avoir eu la chance de le lire en version originale.
Le livre de poche. 427 pages
Votre commentaire