Les livres de Knausgaard sont clivants, beaucoup de lecteurs les trouvent ennuyeux, lents et sans intérêt, et d’autres comme moi, sont touchés par le style, passionnés par les récits détaillés et trouvent dans chacun des romans, une universalité.
Dans ce troisième tome, l’auteur revient sur son enfance, et encore une fois le génie de Knausgaard, est de parler de nous alors qu’il ne parle que de lui. Dans celui-ci, il a réussi à faire renaitre en moi, la petite fille que j’ai été. Je connais peu de livres qui parlent aussi justement de ces petits riens de la vie qui nous marquent tant et j’ai rarement lu des lignes aussi vraies sur le quotidien d’un enfant, à travers son regard.
Je ne l’ai pas lu d’une traite, j’ai parfois arrêté la lecture pour un autre livre et c’est également la force de ce récit, c’est que l’on peut le retrouver, sans avoir oublié son contenu et toujours avec autant de plaisir. Ce livre est l’opposé d’un page turner, on prend son temps et j’adore ça.
Folio. 543 pages
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