Sérotonine est un roman d’amour et un grand roman sur la solitude, bien au delà des petites polémiques et des petites phrases qui sont sorties dans les médias. Je soupçonne par ailleurs la plupart des journalistes de ne lire que les trente premières pages avant de faire leur petit billet, car tout absolument tout, Niort, la zoophilie, le cul, les homos et j’en passe, se trouve au début du roman.
Le roman prend de l’ampleur au fur et à mesure des pages, et sous couvert d’une écriture qui semble facile, à la fois populaire et complexe, philosophique et drôle, on passe l air de rien du cru à la poésie.
Un Houellebecq comme on l’aime, avec ce don d’observation, ce ressenti du présent et cet esprit d’anticipation, avec du cul et de la provoque.
Un livre qui sera certainement lu dans les années futures, comme une cartographie de la France des années 2010, n’en déplaise à certains.
Flammarion. 347 pages
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