


Tant de force dans un si petit livre, des mots simples, ceux d’un petit garçon, qui va l’été 1948, perdre ces illusions et précipitamment entrer dans le monde adulte. Le fait que Larry Watson passe, par le regard d’un enfant, est désarmant de réalisme et la candeur de son jeune âge, lui permet de rendre supportable la dureté de son récit .
Un roman court : 162 pages, un thème souvent traité : la fin des certitudes, une écriture sobre et pourtant ce livre a le goût des choses simples, celui qui vous renverse et ne s’oublie pas.
Encore une jolie découverte de l’éditeur Gallmeister
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