


Alors je cherchais un livre qui me sorte de l’ambiance pesante actuelle. Challenge réussi, et même au-delà de mes espérances. J’ai été transportée en 1565 au cœur d’une guerre de religion sur L’île de Malte, théâtre d’une boucherie sans précédent.
Autant le dire dès le deuxième paragraphe, « La Religion » est un livre grandiose, une œuvre colossale et d’un romanesque époustouflant. Son auteur nous captive par son récit et on dévore les 950 pages, à un rythme quasi frénétique. J’ai été happée, tout d’abord par l’aspect historique du roman, avec un travail de recherches hors norme effectué par l’auteur, sur le Siège de Malte opposant chrétiens et musulmans ; impressionnée ensuite par le réalisme des combats et ses monstruosités, nous sommes au coeur des massacres, on peut en ressentir la douleur et on étouffe sous l’odeur de la mort. Enfin, j’ai été charmée par le charisme de tous les personnages que l’on croise : La Valette, Carla, Bors, Amparo, Ludivico et cet incroyable Matthias Tannhauser ! Un vrai héros celui-ci, digne des plus grands romans de Dumas.
Une lecture saisissante et exaltante, un récit mené par une main de maitre. Je recommande cette épopée au coeur des hommes, de la guerre et des religions mais attention c’est un roman ultra violent, voire gore ; le réalisme des combats donne tout son sens au mot « guerre », qui a été un peu galvaudé ces temps-ci ! donc âmes sensibles s’abstenir.
950 pages. Pocket
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