Au delà du fait-divers, Florence Aubenas fait surtout la chronique d’une chute annoncée, celle de Gérald Thomassin ( le principal accusé ), homme au parcours singulier, qui passe de la case Ddass et délinquance aux tapis rouges du cinéma français… Le regard que pose l’auteure sur « ce chien perdu sans collier », comme on appelait avant ces enfants sans famille et sans repère est la force de ce récit ; ainsi que le portrait du père de la victime, poignant. La chute irrémédiable de ces deux hommes, que tout oppose, est bouleversante.
Un récit efficace qui se lit en une soirée, Un regard toujours aussi juste de Florence Aubenas, sur la vie « des petites gens » et sur la France, même si j’ai trouvé que le livre manquait un peu d’ampleur.
Le monde de Martin Eden 
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