Ce livre est un cadeau.
Je pourrais m’ arrêter là….de peur de ne trouver les bons mots, pour ce roman si riche en propos, en émotions et en espoir, de peur ne trouver les mots justes, pour décrire les sentiments, que la lecture de ce livre m’a procurée.
Ce livre est une merveille tout simplement.
Peu de livres sont si précieux par leur récit et par leurs contenus. C’est un roman, à la mémoire de deux petites filles, Abir 10 ans et Smadar 14 ans, toutes les deux tuées, et Colum McCann nous parle d’elles avec réalisme, pudeur et sensibilité. Peu de livres parle, de combats de pères, que tout oppose et que le malheur réunit, avec autant de justesse et sans sensiblerie.
Ce livre est important. Important car il aborde un sujet délicat, le conflit Israel/Palestine, avec recul, intelligence et de la hauteur. Important car il nous fait prendre conscience de ce que c’est d’être aujourd’hui Palestinien et Israélien.
Ce livre ne ressemble à nul autre. Ceux, qui ont lu les romans précédents, connaissent le don de narration de Colum McCann. Dans ce roman, il ne choisit pas la trame classique, il nous offre un récit éclaté, emprunt de 1001 paragraphes, mêlant imaginaire et non fiction, philosophie, histoire, et musique. C’est éblouissant, étonnant et McCann réussit un tour de force. C’est grandiose !
Peu de livres nous font autant grandir. J’ai consulté dictionnaire, pages web, wikipédia, youtube et j’ai réécouté en boucle Sinead O’Connor, tant ce livre, nous ouvre, le champ de connaissances.
Enfin, si les livres pouvaient sauver le monde, celui-ci pourrait sûrement, en être…
Colum McCann est un prodige, et avec Apeigoron il nous offre une leçon d’écriture et une leçon d’humanisme. Une lecture qui m’a éblouie, bouleversée et dont je me souviendrais longtemps.
Magistral ! Enorme Coup de coeur.
Belfond. 504 pages



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